Chapitre 12 de Terror Infinity

Jie demanda avec curiosité: «  Quelque chose de la catégorie des divertissements, pour ta copine? »

Zheng sourit sans rien dire et équipa l’anneau. Puis il sentit de l’énergie se déplacer de son abdomen à son doigt. Il pouvait sentir l’espace parallèle dans son esprit. C’était la première fois qu’il sentait le Qi.

« Essaye de le toucher. » dit Zheng en tendant sa main. Jie s’approcha et essaya de toucher l’anneau mais se recula rapidement, comme s’il avait reçu un choc électrique.

« Qu’est ce que c’est, un taser en forme d’anneau? » demanda Lan.

Non, c’est un objet Xiuzhen, créé par des immortels chinois. Il s’appelle Na et peut stocker 1,5 mètre cubique d’objet et peut aussi attaquer les créatures surnaturelles. Autrement dit on a maintenant un moyen de réagir pendant ce genre de films! »

Ils le regardaient à nouveau avec jalousie. Zheng savait qu’il avait tout obtenu par chance et que n’importe qui en serait jaloux: c’est pour cela qu’il utilisa les 1000 points restant en médicaments, antidotes et autres objets de support, pour relâcher la tension dans le groupe.

Jie dit alors: « Ok, amenez vos femmes et venez manger chez moi. Ma femme cuisine aussi bien qu’un grand chef français. Dieu est plutôt généreux sur la nourriture, on peut créer n’importe quoi dans la cuisine. Puis vous commencerez à vous entrainer avec moi. »

« Entrainer? »

« Oui! Vos stats peuvent augmenter avec l’entrainement. De ce que j’en sais, les hommes dans les unités de commandos d’élite peuvent rivaliser avec Zheng en terme de stats, il ne leur manque que les pouvoirs spéciaux. Mais leurs techniques de combat et leur endurance sont bien meilleures! Zheng peut ne pas gagner contre eux en duel. J’ai passé tout mon temps entre les films en entraînement, je vous apprendrai à tirer et tout le reste. J’ai un endroit pour l’entrainement dans mon salon, on va s’entrainer dur, pour le prochain film. »

« Pas pour le prochain film. Pour rester en vie. » se dit Zheng silencieusement. Il devait rester en vie quoi qu’il arrive, et ramener Lori dans le vrai monde.

Quand Zheng alla voir Lori, il fut surpris de la trouver en uniforme de domestique. Elle était si belle qu’il crut pendant un instant que son âme quittait son corps pour voler vers elle.

(TLT: Bon alors, pour ceux qui ne lisent pas de mangas ou ne regardent pas d’animés ça peut être chelou, mais il s’avère que le Japon, et une bonne partie de l’Asie dans une moindre mesure, ont un énoooorme fantasme sur les uniformes de domestiques français du siècle dernier. Cherchez pas.)

Lori chantonnait une chanson en nettoyant la chambre. Comme cette pièce avait été créée à partir des souvenirs d’il y a plus de dix ans, elle était dans un assez sale état. Elle nettoyait de manière détendue, elle avait l’air si belle et libre. Sans s’en rendre compte, Zheng marcha derrière elle et l’embrassa.

« Ah! »

Lori était choquée mais se calma rapidement: elle pouvait sentir l’odeur familière dans son dos. Elle resta silencieuse pendant un instant puis réalisa que quelque chose n’allait pas. « Pervers! Qu’est ce qui te prend de rentrer comme un chat? Je savais que tu tramais quelque chose, tu voulais me faire peur hein? »

Zheng ne put se contenir en la voyant parler et l’embrassa sur les lèvres. Elle résista un peu puis se calma.

« Pervers, ça suffit! Regarde quelle heure il est, non, je veux dire, même s’il faisait nuit je dirais non quand même! Et ne m’embrasse pas sans ma permission, ne me touche pas et ne fait rien de pervers, compris? »

Zheng essaya de changer de sujet: « Où as tu trouvé ces vêtements? Ils sont… plutôt beau. » Il allait dire sexy, mais réalisa qu’alors le changement de sujet serait un échec.

Lori commença à rire, elle avait l’air d’avoir oublié ses demandes à l’instant. Elle tint sa robe et tourna sur elle même: « Qu’est ce que tu en dis, elle est bien? Personne d’autre que moi peut concevoir quelque chose comme ça! »

« Oui elle l’est… mais ce n’est pas un uniforme de domestique des animés? »

Elle rougit un peu. « Qu’est ce que tu racontes, regarde ici j’ai changé les décorations sur le bout de la robe et… »

Elle commença à radoter sur sa robe puis enchaina avec les décorations de la chambre. Zheng ne trouvait pas cela ennuyant du tout: il ressentait la chaleur d’une famille, quelque chose qu’il n’avait pas senti depuis longtemps.

Puis Lori devint sérieuse. « Ah oui, tu vas devoir me dire ce que tu as fait pendant toutes ces années. Ne t’imagine pas que tu peux m’avoir, tu étais tellement expérimenté hier soir. Donc voilà, dis moi tout, honnêtement. N’essaye pas de cacher quelque chose. »

Zheng sourit d’un air gêné. Elle pouvait être plutôt mesquine, surtout quand cela concernait les relations. Alors il essayait à nouveau de changer le sujet. « Ahah. Aucun problème. Ah j’oubliais, j’étais venu te chercher pour aller voir mes amis. Quand j’irai dans des films je vais me battre avec eux. L’un d’entre eux nous a invité à aller déjeuner chez lui, tu ne vas pas te changer pour y aller? »

« Evidemment, je ne peux pas sortir comme ça. Peu importe, tu me raconteras tout quand on sera revenu. Compris? »

Après un moment elle sortit en habits décontractés. Elle lissa les plis de sa jupe et dit: « Allons-y, je ne suis encore jamais sortie. »

A l’extérieur, Lori resta bouche bée sur la plateforme de Dieu. Elle pointa Dieu du doigt et posa de nombreuses questions jusqu’à ce qu’ils atteignent la porte de Jie.

Tout le monde était déjà là. Une blonde avec un corps de mannequin était assise à côté de Xiaoyi. Une femme avec de longs cheveux noirs habillée avec un Cheongsam était assise à côté de Jie, tout en remettant le col de sa chemise. Puis il y avait Lan, assise sur le côté, manifestement pas contente. Elle grognait en regardant les deux hommes d’un air mauvais, comme si elle les méprisait. Puis quand elle vit Zheng entrer elle grogna à nouveau.

Jie était en train de parler quand Zheng entra: « … la création de vie comprend aussi les hommes. Lan pourquoi est ce que tu ne vas pas créer l’homme de tes rêves? »

« Je ne suis pas aussi stupide, contrairement à vous. Avoir ce que vous ne pouvez pas avoir dans le vrai monde comme ça. Je suis dégoûtée rien qu’à l’idée de créer l’homme parfait. Je préfèrerais encore échanger un vibromasseur. »

Xiaoyi rougit en entendant ça. Jie ria: « Arrête de mentir. Il est évident que tu es encore vierge. J’ai vu suffisamment de femme pour en être sûr. »

Lan commença aussi à rougir mais elle garda son calme. « C’est la différence entre les hommes et les femmes. Les hommes veulent avoir la femme de leurs rêves puis tomber amoureux d’elle mais les femmes veulent tomber amoureuses puis faire l’amour avec cet homme. Vous pensez que je serai aussi bête que vous et que je commencerai une relation avec un étranger? »

Tandis qu’elle finissait, une voix se fit entendre derrière Zheng. « Bien dit. Les hommes sont détestables et pervers, ils ne savent pas l’importance du vrai amour. »

Lori marcha vers Lan et commença une conversation avec elle. Jie vit l’expression amère de Zheng et ria. « Tu es en retard, ma femme se plaignait que le repas refroidissait. Venez, mangeons. »

Zheng acheta des vins de haute qualité à Dieu. En comparaison avec les objets utiles, ceux de la catégorie de divertissement étaient vraiment peu cher. Quand il revint dans l’appartement de Jie, son anneau était rempli de vin.

Le femme de Jie était effectivement une chef de niveau international, tout le monde put savourer le repas. Même s’il n’y avait qu’une dizaine de plats, toute la nourriture était extrêmement chère, des  choses qu’ils n’auraient jamais pu goûter dans le vrai monde, des pattes d’ours ou du cerveau de singe ou encore divers fruits de mer.

(TLT: à propos du « juste une dizaine de plats » : c’est pas une sorte de blague ironique de l’auteur, c’est effectivement plutôt peu pour un repas de luxe: ils ont l’habitude d’avoir pléthore de petits plats, contenant peu de nourriture, tous variés. Bon après leur cerveau de singe, même si on me payait jamais je ne goûterais un truc pareil, mais ça on y peut rien s’ils ont des goûts de m*****.)

Jie alluma une cigarette: « Dieu est spécialement généreux sur les divertissements, surtout la nourriture. Même un milliardaire dans le vrai monde ne pourrait pas se comparer à nous. On boit du vin vieux d’un siècle comme si c’était de l’eau, on fume des cigarettes de luxe. En vrai, si ce n’était pas aussi dangereux, cet endroit serait parfait! On irait dans le vrai monde quand on s’ennuierait puis on reviendrait. »

Zheng et les autres hochèrent la tête: « C’est pour ça qu’on doit survivre pendant tous ces films. Puis on pourra choisir de vivre comme on veut, que ce soit ici ou dans le vrai monde. »

Jie ria: « Ok, ensuite je vais vous amener dans mon centre d’entrainement. Faites une pause, puis on commencera. Encore neuf jours puis on ira affronter le prochain film! »

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