Chapitre 46 de Terror Infinity

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« Vous avez trente secondes pour rentrer dans un rayon de lumière. Cible choisie, début de la téléportation vers: The Grudge. »

Cinq personnes, non, cinq personnes et Arnold se tenaient dans des rayons de lumières.

Ils commençaient à être familier avec cet état étrange, entre l’éveil et le sommeil. Quand ils reprirent conscience, ils se trouvaient dans une pièce très normale, banale même. Le sol était recouvert de tatamis, les pièce était divisée par des shojis (TLT: des portes/murs en papier, comme on voit dans les films asiatiques). A en juger par le style et l’ameublement, il s’agissait d’une maison japonaise.

La première chose qu’ils firent fut de se retourner et de compter le nombre de nouveaux allongés sur le sol. Le résultat était si terrifiant que tous, sauf Xuan, recomptèrent une deuxième fois.

Quinze nouveaux et cinq vétérans. Vingt personnes en tout. La difficulté maximale.

Plus Dieu envoyait des personnes dans un même film, plus la difficulté était élevée. La difficulté d’Alien avait été de quinze personnes et c’était un véritable miracle qu’ils n’aient pas tous été massacrés. Cette fois-ci, ils avaient atteint la difficulté maximale théorique de vingt personnes.

Jie tomba à genou, le visage pâle. Il  murmura: « The Grudge, on est tombé sur The Grudge… Et c’est avec vingt personnes… On est tous morts… »

Lan se remit de son choc et alla à la fenêtre. Elle vit qu’elle se trouvait dans un immeuble résidentiel, au deuxième étage et en se tordant le coup elle put reconnaitre la maison: c’était exactement la même que celle du film.

Elle se retourna lentement, le visage tout aussi pâle que celui de Jie. Elle dit à Xuan: « Tu ne connais pas bien les films ‘magiques’, non? Laisse moi faire l’analyse de la situation cette fois. »

Xuan hocha silencieusement la tête et Jie se retint de rétorquer: « Oh mais je peux la faire aussi: on est tous dans la merde! »

Quelques nouveaux commençaient déjà à se réveiller, mais Lan ne leur prêta pas attention. Elle se mit à expliquer à ses compagnons le principe d’un Ju On (TLT: c’est un genre de malédiction japonaise, un truc moyen cool, vous allez voir.)

« Un Ju On apparait parfois quand une personne emplie d’aigreur, de rancoeur et de haine meurt, toute cette rancoeur devient alors une malédiction qui infecte l’endroit où vivait la personne en question (TLT: rancoeur peut être une assez bonne traduction du mot ‘grudge’, btw). Quand une personne pénètre dans l’endroit maudit, la malédiction la tuera peu après. En l’occurence, il s’agit… de cette maison. »

Lan se toucha le front et continua: « Dans le film, une fois que quelqu’un est touché par la malédiction, la mort est garantie. Cela peut prendre plusieurs jours ou plusieurs semaines, mais le fantôme viendra toujours tuer celui qui a été maudit! »

Zheng soupira d’un air las. « Et tu es en train de nous dire que nous avons déjà tous été maudit? Une fois que le film aura commencé, nous serons tous susceptible de mourir à n’importe quel moment? »

Lan se força à sourire. « Oui… C’est le genre de films qui ne peuvent pas être expliqués par la science, nous n’avons aucun moyen d’analyser les fantômes et leurs caractéristiques, nous ne savons même pas comment les éviter… Tiens d’ailleurs, quelle est notre mission dans ce film…? »

Ils regardèrent leurs montres en même temps. La mission était de survivre sept jours ou bien de tuer véritablement Kayako; si la deuxième option était choisie, une récompense de rang B et 5000 points seraient obtenus.  

« 5000 points et une récompense de rang B?! Mais ça vaut totalement le coup, allez les gars, allons tuer cette saloperie! » s’écria Jie en voyant cela. Il venait de sauter d’un coup de son tatami et affichait un sourire rêveur. « Imaginez, si on réussit! Nous n’aurons plus jamais à nous inquiéter de rien à l’avenir! »

Tous savaient qu’il n’était pas sérieux en disant cela, qu’il plaisantait plus qu’autre chose. Et effectivement, l’atmosphère se détendit dans la pièce. Zheng se prêta au jeu et répondit en riant: « Tu t’imagines peut-être que ce sera aussi facile que de tuer un petit Alien? Souviens toi de la Reine et d’à quel point elle était dangereuse, puis rappelle toi qu’elle ne nous a rapporté que 3000 points pour moi ainsi qu’une récompense de rang D pour tout le monde! Je pense qu’on va plutôt tenter de nous cacher pendant une semaine… »

Le silence se fit à nouveau.

Cela faisait neuf jours que Zheng était revenu de la Terre et il n’avait pas adressé un seul mot à Xuan depuis. Il s’était entrainé avec Jie et Zero, avait discuté avec eux de techniques de combat, avait tenté d’améliorer sa précision avec les armes à feu et s’était préparé autant que possible pour ce film. Ce n’était que quelques minutes avant le départ vers The Grudge que Xuan était venu les voir pour leur donner un appareil en forme de téléphone.

« Un par personne, ils peuvent communiquer entre eux sans être perturbés par des signaux satellites. Distance maximale de 50 km. Je pense que cela peut être utile pour une équipe. »

Xuan aussi avait à peine interagit avec eux depuis l’épisode de la balise GPS. Il avait passé son temps à créer ses espèces de téléphones et à fabriquer des balles. A la surprise générale, il avait dépensé le reste de ses points sur des balles magiques; elles ressemblaient en tout points à des balles normales, au détail près qu’elles étaient gravées de runes étranges.

Influencés malgré eux par Xuan, le reste aussi, Zheng comprit, avaient acheté de larges quantités de balles magiques. Elles ne seraient jamais perdues, se disaient-ils, et mieux vaut les acheter dès le début et ne pas les utiliser pendant longtemps plutôt que de se retrouver sans rien le moment venu. Précaution salutaire, découvraient-ils.

C’était l’objet le moins couteux qui pouvait blesser les monstres sur-naturels et elles pouvaient être utilisées avec des armes normales. Zheng en avait acheté et stocké l’équivalent d’un mètre cube dans son anneau. Il s’était aussi acheté quelques balles anti-blindages, mais bien peu en comparaison.

Les autres n’avaient pas cet anneau et ils durent s’acheter des sac à dos milliaires et les avaient remplis à ras bord de sprays hémostatiques, de bandages, d’antidotes, de rations, d’eau solidifiée en capsules afin d’être prêt à tout. Tout leurs points y étaient passés et puisque certaines personnes avaient moins de points que les autres, Zheng compléta avec ses propres points.

Zheng était assis sur un tatami en silence alors que Lan expliquait les règles aux nouveaux. Il se remémora l’histoire du film…

The Grudge était une trilogie. Il se souvenait parfaitement de l’histoire, vu qu’il l’avait vu quelques jours auparavant. La partie la plus importante était que personne n’avait survécu au Ju On.

L’histoire commençait alors que Kayako était amoureuse d’un homme en secret, à l’université; parce qu’elle était asociale, elle n’alla pas lui parler ni n’osa établir un contact avec lui, elle se contenta de le regarder de loin et d’écrire ce qu’elle ressentait dans un journal intime. L’homme n’était pas du tout au courant des sentiments de Kayako et commença à sortir avec une autre fille, qu’il finit par épouser, laissant Kayako seule et pleine de ressentiments.

Puis Kayako vécu une série d’épisodes difficiles pour elle, le chat qui avait grandit auprès d’elle depuis son enfance mourut, ses parents eurent un accident de voiture et moururent aussi… A ce moment là, le coeur de Kayako était remplie de haine et de ressentiment.

Puis, Kayako finit par épouser quelqu’un d’autre et éventuellement eut un enfant, un garçon. Des années plus tard il commença à aller à l’école et elle se rendit compte que le professeur de son enfant était l’homme qu’elle avait aimé des années auparavant.

Au même moment, l’époux de Kayako apprit qu’il souffrait d’une condition spéciale qui rendait difficile le fait d’avoir un enfant. Suspicieux, il fouilla les affaires de sa femme et découvrit le journal qu’elle avait écrit à l’université et crut comprendre que Kayako l’avait trompé aux tout début de leur relation et qu’il n’était pas le père de son enfant. Il se mit alors à torturer Kayako et finit par la tuer, avant de cacher son corps dans le grenier de sa maison; il alla aussi tuer l’homme qu’elle avait aimé.

Cependant, Kayako n’avait jamais trompée son mari, il était bien le père de son enfant. Le malentendu affreux ainsi que la torture que son mari lui infligea finit par faire exploser sa rancoeur et un Ju On apparu dans la maison.

C’était là l’histoire telle que Zheng la connaissait. Même si The Grudge était une trilogie, tout les films racontaient comment Kayako tuait quiconque rentrait dans cette maison et tous s’accordaient sur ces événements.

Comment tuer Kayako? se demandait Zheng. Quand son fantôme apparaitra, est-ce qu’une simple balle magique pourra la tuer? Si c’était le cas, le film serait bien trop simple, c’était impossible… 

Alors qu’il était en train de réfléchir, un homme massif avec le visage rouge s’écria: « J’étais en train de travailler sur mon ordinateur et j’ai cliqué sur une pop-up, comment est-ce que je suis arrivé ici?! Bordel, vous m’avez fait perdre conscience puis vous m’avez transporter dans une salle à coté pour m’extorquer de l’argent, c’est ça? Vous pensez peut-être que c’est original? Enormément de gens ont déjà essayé, c’est une arnaque bien connu maintenant… »

Zheng se tourna et regarda avec attention les nouveaux. Tous sauf trois semblaient être banals, tout les autres devenaient de plus en plus bruyant et sous l’impulsion du grand dadais au visage rouge, neuf personnes finirent par sortir de la pièce afin de chercher la sortie.

Les trois qui avaient attiré l’attention de Zheng étaient les suivant: le premier était un jeune garçon d’environ quinze ans qui était paisiblement en train de lire un livre, le deuxième était un homme en train d’étudier les shojis et les tatamis et la dernières était une jeune femme allongée sur les tatamis sans que l’on ne puisse savoir si elle était éveillée ou non. Elle était particulièrement sexy et était habillée d’un pyjama séducteur et légèrement transparent.

Trois autres nouveaux étaient restés dans la pièce, il s’agissait de trois jeunes hommes qui ne quittaient pas des yeux la jeune femme allongée.

Lan avait été sur le point de retenir les gens avant qu’ils ne partent, mais Zheng lui fit signe de ne rien faire. « Laisse les partir. C’est le premier film sur-naturel que nous rencontrons, nous ne pouvons tout simplement pas nous occuper d’eux. S’ils decident de nous faire confiance et de rester avec nous alors nous ferons de notre mieux pour les aider, sinon, leur survie dépendra de leur chance. »

A ce moment là, l’homme qui était en train d’étudier les tatamis et les murs en papier se releva et soupira: « Je commence à vous croire… Il s’agit effectivement d’une maison traditionnelle japonaise, il n’y en a aucune dans le village d’où je viens… De plus, les tatamis datent d’il y a une vingtaine d’année, autrement dit, de l’époque du film… »

La jeune femme bailla et se redressa sur le coude: « Le Japon? Et qu’est ce que je fais là? Je me souviens, j’étais en train de discuter avec des amis sur internet. Ah, mais attendez, qu’est ce que vous faites tous chez moi?! »

interloquée, elle regarda autour d’elle et réalisa qu’elle n’était plus chez elle. Complètement réveillée, elle se mit à crier de peur.

Zheng était sur le point d’essayer de lui expliquer la situation quand il entendit une femme parler japonais au rez de chaussé. Il s’agissait probablement d’une des personnages du film et cela signifiait que le film venait de commencer.

Soudain, une vague intangible traversa toute la maison et tous se firent toucher par cette dernière. Etrangement, Zheng fut le seul à la ressentir, son corps trembla de manière incontrôlable et la peur le saisit. Il sortit un fusil d’assaut de son anneau qu’il commença à décharger frénétiquement vers le grenier et ce n’est qu’après avoir entièrement vidé le chargeur qu’il s’arrêta.

Tous le regardaient d’un air confus mais Zheng n’en avait que faire. Il pouvait toujours sentir une sensation de froid autour de lui. Ses compagnons ne s’en étaient pas rendu compte, mais une ombre obscure leur collait désormais au corps… Zheng réalisa qu’il ne faisait pas exception.

«Nous avons été… maudit? »

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13 réflexions sur “Chapitre 46 de Terror Infinity

  1. Oui d’ailleurs, la version anglaise du ‘synopsis’ du film était ultra bizarre, incompréhensible même, donc il est possible qu’en la traduisant j’ai fais des contre-senspar rapport au film :/ Ah et peut être aussi que yavait des erreurs tout court, bref j’en sais rien j’ai pas vu les films ^^

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  2. Desole j’avais pas vu ton message pour moi dans le dernier chapitre , je voulais te dire c’est pas bien grave , je me suis juste dit autant il a oublier de le newser c’est tout . Et puis je prefere attendre un chapitre plus longtemps et qu’il soit mieux traduit ^^.

    Aimé par 1 personne

  3. Nan j’avais pas oublié, j’ai fais de mon mieux 😉 J’ai bien peur que le 47 que je viens de publier soit pas forcement terrible terrible, je l’ai traduit de 10h à minuit alors j’étais crevé, je garantie rien ^^’ Mais bon, je tiendrais mon 1/jour!! :))

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