Chapitre 20 – Une herbe médicinale vieille de cent ans
Deux yeux pures regardaient fixement Mu Ru Yue. Ye Wu Chen ne bougeait pas du tout, comme s’il réfléchissait à propos de ce qu’elle venait de dire. Ses yeux avaient l’air très innocents et sans la moindre malice.
« De plus, tu n’es pas un idiot. » Mu Ru Yue posa sa main sur l’épaule de We Yu Chen et dit avec sérieux, « Tu as juste un esprit enfantin qui n’a pas encore fleurit. Alors qu’au contraire, tes oncles et cousins n’ont pas un esprit aussi pur que le tien. »
Même si Mu Ru Yue avait accepté l’édit Impérial par soucis de commodité, puisque cette personne était son fiancé, elle ne permettrait à personne de parler de lui peu importe à quel point il était exécrable.
« Grande sœur, est-ce que tu es une nymphe céleste ? » Ye Wu Chen cligna de ses larges yeux brillants. Avec un sourire candide illuminant son beau visage, il continua, « tu dois être une grande sœur nymphe céleste qui a été dépêchée par mon père et ma mère pour m’être envoyée. »
« Ne m’appelle pas grande sœur ! » Mu Ru Yue lui lança un regard noir. « Je me souviens que le Roi Fantôme a 19 ans. Je n’en ai que 14 en ce moment. Tu es plus âgé que moi de cinq longues années, donc arrête de m’appeler grande sœur. »
« Alors est-ce que je peux t’appeler ma femme puisque ces gens ont dit que tu étais ma femme ? »
« Non ! »
Les yeux de Ye Wu Chen s’embuèrent de larmes dû au chagrin. Il regardait Mu Ru Yue avec un air pitoyable.
De manière déraisonnable, le cœur de Mu Ru Yue s’attendrit. « Comme tu veux. »
« Pour de vrai ? » Ye Wu Chen sourit avec enthousiasme. Avec un regard légèrement tendre et débordant d’innocence et de sollicitation, il déclara, « Je t’appellerai ma femme à partir de maintenant. »
Après avoir dit cela, il se pencha en avant pour déposer un baiser au coin des lèvres de Mu Ru Yue.
Hong!
L’esprit de Mu Ru Yue cessa momentanément de fonctionner alors qu’elle regardait le beau visage qui s’était approché du sien. Son visage devint entièrement rouge, ses oreilles comprises.
(Mon premier baiser a été volé par un petit enfant?)
Bien que Ye Wu Chen ait le physique de quelqu’un de 19 ans, son esprit avait stagné pendant la dernière douzaine d’année depuis le meurtre du Roi Nan An et de son Épouse Impériale. A ses yeux, il était encore un enfant qui était encore loin d’être un adulte. Face à une telle personne à l’esprit immature, au fond, elle n’avait pas envisagé avoir à se défendre contre lui.
« Ye Wu Chen qu’est-ce que tu crois faire ? » Mu Ru Yue repoussa le beau jeune homme loin d’elle. Légèrement énervée, elle demanda, « Est-ce que tu sais ce que tu viens de faire ? »
Les yeux de Ye Wu Chen exprimaient un sentiment de désarroi. « Mon père appelle ma mère sa femme, et je les ai vu faire cela tous les jours. Ma femme, est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? S’il te plaît ne sois pas en colère. Si tu n’aimes vraiment pas ça, alors j’arrêterai de le faire. »
La voix du jeune homme était pure et sans souillure. De manière mystérieuse, la colère dans le cœur de Mu Ru Yue s’apaisa.
« Je ne suis pas en colère, j’ai juste été choquée. » Mu Ru Yue inspira profondément. « Ye Wu Chen, sais-tu comment sortir du palais ? Allons-nous en maintenant. »
A la base, elle voulait demander à Ji Ru Ya pourquoi elle l’avait aidée, mais au vue des circonstances actuelles, cela serait impossible. (Tant pis, je pourrais lui demander une prochaine fois.)
Après avoir quitté le palais, Mu Ru Yue se rendit à une boutique médicinale dans la Citée Phœnix. Il était environ midi, donc il n’y avait pas grand monde à ce moment-là. Il n’y avait qu’un vendeur qui était en train de s’assoupir à force d’ennuis.
« Je suis venue pour vendre. »
En entendant une voix calme s’élever au dessus de sa tête, le commerçant leva la tête et s‘étira avant de regarder la jeune fille se tenant devant lui avec paresse. « Je ne sais pas, qu’est-ce que cette demoiselle souhaite-t-elle vendre ? »
« Quand on vient dans une boutique de plantes médicinales, c’est souvent pour vendre des plantes médicinales… »
Mu Ru Yue sortie un mouchoir de ses affaires et le lança au marchand.
Le commerçant ouvrit le mouchoir avec automatisme. Cependant, quand il vit la plante médicinale enveloppée dans le mouchoir, son corps fut parcouru d’un frisson et il sortit instantanément de sa torpeur en s’exclamant avec incrédulité, « Ceci… C’est une plante médicinale centenaire ?! »
Merci pour ce nouveau chapitre mon petit chat, j’ai hâte de lire le suivant ! ^^
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Merci et bonne continuation 🙂
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Merci pour le chap !
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Merci pour le chapitre
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Merci pour le chapitre
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Merci pour le chapitre.
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Merci 😉
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Thank you kosame-nyan
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nya
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Oh ❤ Grande Déesse ❤ merci pour se fantasmagorique chapitre ❤ ❤ bien sur cette humble serviteur que je suis n'oublie pas notre petit Ifryzee qui fait le Proofread pour une bonne partie des Ln que je lis ici et meme je croix sur d'autre site 🙂
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J’ai cru pendant un instant que tu n’allais pas commenter nya 😦
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Le grand adorateur que je suis ne se permettrai jamais de lire un de vos chapitre sans lâché un petit com. Oh❤️ Grande Déesse ❤️🙇😘😍
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